• On trouve dans la littérature, plusieurs lexiques du « parler dauphinois ».

    Dans les faits, par rapport aux nombreux termes qu’ils évoquent, très peu sont encore usités.

     

    A titre d’exemple, quelques termes que j’utilise encore :

    Bon ami = amoureux ;

    Etre à l’assurance=en arrêt de maladie ;

    Avoinée =distribution de coup ;

    Barjot =dérangé (personne) ;

    Belu =simplet ;

    Berchu =une dent en moins sur le devant ;

    Biasse =ventre rond ;

    (va) manger bon =(va) déguster ;

    Branquignole =incompétent ;

    Bringue =grande bringue = fille dégingandée / faire la bringue = faire la fête; ;

    Bugne =beignet ;

    Bugner =avoir un accident (voiture) ;

    (se) cailler =avoir froid ;

    Capot(e) =ne pas faire un pli aux cartes ;

    Carne =vache ;

    Chaille =dent ;

    Chaud mouillé =en sueur ;

    Chougner =pleurer ;

    Courater =courir (les filles) ;

    Cupelette =roulade ;

    Débarouler =entrer en roulant ;

    (se) Dépatouiller =se débrouiller ;

    (s’) embarquer =s’aventurer ;

    (s’) embringuer =s’aventurer ;

    Emplâtrer =avoir une collision ;

    Enquiller =mettre dans un trou ;

    Fréquenter =sortir avec quelqu’un ;

    Gadin =chute – caillou ;

    (se) Gaufrer =chuter ;

    (une) gonfle =un œdème ;

    Graboter =travailler supeficiellement ;

    Gu =juron (nom de gu) ;

    Gueniller =traîner ;

    Lancer =faire mal (ça me lance) ;

    Miches =fesses (pousse tes miches) ;

    Mornifle =gifle ;

    Patafiole =ivre ;

    Pataflo =(interjection de ponctuation) ;

    Pataler =courir vite;

    Pelucher =neiger légèrement ;

    P’tafine =fromage fermenté dauphinois ;

    Poquer =puer ou cogner ;

    Radée =averse ;

    Ramier =fainéant ;

    Rédimer =réduire (vieux français) ;

    Rincée =averse ;

    Tamaniar =rétameur ;

    (ce) Tantôt =après-midi ;

    Traviole =travers ;

    Vogue =fête foraine ;

    Zin-zin =dérangé ;

     

    Le « parler dauphinois » ce sont aussi des expressions très régionales.

    Le cas du « Y » est intéressant. Si « j’y vais » est grammaticalement correct, les « j’y fais » et « j’y dis » sont purement régionaux.

    De même le fait d’enlever les « e » comme dans « j’m’en vais » est régional (mais pratiqué aussi par quelques autres régions comme hélas, le lyonnais).

    Le dauphinois utilise aussi parfois le passé « sur-composé » de la forme « Avoir eu », comme par exemple « j’ai eu arrosé »

     

    Quelques expressions que nous utilisons encore :

    Il est colère =(le « en » a disparu) ;

    Donner la main =aider ;

    Avoir la gnare = (être) énervé ;

    Etre fermé dehors ;

    Point d’heure =très tard ;

    Se mettre minable =être ivre-mort;

    N’empêche que ;

    Etre aux pièces =être pressé ;

    Prendre une reculée ;

    La vie des rats =très longtemps ;

    Prendre du souci =prendre congé ;

    Prendre  une prune=prendre une amende;

    Toucher la main =serrer la main ;

    C’est pas le tout =phrase de transition ;

    Virer ses meules =partir ;


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  • Introduction

    La suite logicielle « FirstPhotoSuite » est composée des logiciels suivants :

    • FirstPhotoEditor : traitement d’images au format Jpeg
    • FirstRawEditor : développement de photos en format Raw
    • FirstPhotoViewer : visionneuse numérique

    Et de quelques utilitaires tel que FirstImageExplorer.

    Le logiciel FirstPhotoEditor permet d’améliorer des photos au format Jpeg mais la gestion de ce type de format n’est pas sans contraintes vis-à-vis de la qualité du résultat.

    Généralités

    Le logiciel FirstPhotoEditor travaille sur des couleurs codées sur 3x8 bits, soit une plage de valeur de 0 à 255 pour chaque couleur de base RGB (Rouge Vert Bleu). Le résultat est de 16 777 216 couleurs, ce qui est plus que satisfaisant pour l’œil humain et pour la plupart des périphériques de restitution de vos photos.

    Cette plage est inférieure à celles utilisées lors du traitement d’images en format RAW et conduira donc à plus de pertes d’informations lors du traitement.

    Notre but ici, va être d’illustrer les pertes issues de certains post-traitements.

    Remarques :

    • le logiciel FirstPhotoEditor minimise les pertes dues à la compression JPEG en utilisant un taux de compression faible (réglage à 100% de gain),
    • l’enregistrement au format Bitmap 24 bits (ou PNG) neutralise complètement le risque de perte en compression, mais il vous fera perdre les informations EXIF de votre photo d’origine.

    Quelle photo JPEG modifier ?

    Si vous disposez d’une photo en format RAW, vous avez dans tous les cas intérêt à la traiter au mieux dans votre logiciel de « développement » RAW avant d’appliquer des fonctions correctives (ou décoratives) non disponibles dans ce type de logiciel.

    Avant de réaliser un développement, si vous photographiez en RAW+JPEG, comparez le JPEG fourni par l’appareil à celui de votre développement (c’est très rapide dans le module de développement RAW de FirstPhotoSuite). Dans de nombreux cas, vous trouverez que la version JPEG fournie par l’appareil est satisfaisante.

    Attention : la qualité d’une photo se décide le plus souvent « à l’œil », l’histogramme par exemple, peut être trompeur dans certaines situations ; veillez à ce que votre moniteur soit parfaitement calibré avant d’appliquer des réglages destructifs à vos photos et surtout, conservez vos originaux.

    Dans tous les cas où vous ne disposez pas d’une photo en format RAW (appareils compacts, téléphones, photos scannées …), vous devrez travailler directement sur la photo JPEG.

    Quelle est la conséquence d’un réglage ?

    Tous les réglages n’induisent pas forcément la même perte de qualité. Les réglages les plus « destructeurs » sont ceux qui se traduisent par l’application d’un « vecteur » de modification comme ci-dessous.

     

    Prenons le cas d’une modification de l’éclairage par application du vecteur suivant :

     

     

     

     

     

     

    Après réglage, comparons les histogrammes détaillés de la photo d’origine et de la photo modifiée :


    Voir taille réelle

    On constate ce qu’on appelle un effet de « peigne » sur les histogrammes de la photo modifiée.

    Cela est dû aux valeurs du vecteur.

    On voit (encerclé en rouge) que certains niveaux de couleur ont disparu (18 et 21 par exemple) au profit d’autres qui sont dupliqués (encerclés en orange).

    Dans l’exemple ci-dessus, environ 20% des niveaux ont disparu dans le rouge : cette couleur codée au départ sur 256 valeurs, n’est plus maintenant codée que sur 200 valeurs.

    Il faut toutefois relativiser ce phénomène : en effet, si on perd la moitié des niveaux de couleurs, c'est-à-dire que leur codage se trouve dans un espace de 128 niveaux, l’image sera quand même représentée en 2 097 152 couleurs. Notre œil fera-t-il vraiment la différence ? Cela dépendra peut-être d’une sensibilité individuelle.

    Si maintenant nous appliquons un autre réglage, correction de Gamma selon le vecteur :

     

     

     

     

     

     

     

     Nous voyons ci-dessous que l’effet de peigne s’est accentué :

    Cet effet est très trompeur lors de la comparaison des histogrammes des 2 images. En effet, si la valeur x a disparu, souvent la valeur x+1 est augmentée plus ou moins proportionnellement, et les histogrammes ne sont plus comparables car il faudrait en fait rapprocher (x + (x+1))/2 des anciennes valeurs. Cette problématique est très bien illustrée plus loin dans le paragraphe traitant du post-lissage.

    En théorie, plus on effectue de corrections sur une photo, et plus l’effet « peigne » sera important. En pratique il y a une limite (que je n’ai pas calculée) du fait que certaines corrections peuvent partiellement neutraliser l’effet d’autres.

    Intensité des pertes de qualité

    L’effet « peigne » est d’autant plus prononcé que l’intensité de la correction est grande.

    Exemple : correction de la lumière – intensité=0,05

    correction de la lumière – intensité=0,15

    La deuxième série d’histogrammes présente plus de perte que la première.

    Il est illusoire de croire qu’une forte correction d’une photo JPEG puisse se faire sans perte sur la dynamique des couleurs.

    Application de plusieurs vecteurs en simultané

     La fonction « Réglages de base » du logiciel FirstPhotoEditor, permet d’appliquer simultanément plusieurs vecteurs au moyen d’un vecteur « composite ».

     Le résultat donne malgré tout un effet « peigne » très prononcé comme ci-dessous :

     
    Voir taille réelle

    Les exemples ci-dessus ont été réalisés sur une image de 1016 x 762 pixels.

    Pourquoi cette précision ?

    Tout simplement parce que seul un lissage permettra de faire disparaître l’effet de peigne, et que plus la taille de votre image est grande et moins vous perdrez de détails.

    Effacer l’effet de peigne : post-lissage

    Soit l’histogramme suivant après un réglage de l’éclairage :

     

    Malgré la modification apportée à l’image, les histogrammes détaillés paraissent très proches alors que l’histogramme complet RGB est plus aplati pour la photo modifiée.

    Après un lissage gaussien 3x3 on obtient :

    Là on s’aperçoit de la différence des histogrammes, ceux de la photo modifiée étant plus aplatis, l’effet de peigne ayant quasiment disparu.

     Remarques :

    • un lissage partiel (menu « corrections » - régler le niveau à 1) permettra également d’effacer l’effet de peigne, tout en étant moins destructeur de détails,
    • le débruitage standard n’aura qu’une action partielle :

     

    • le débruitage médian (menu « corrections » - valeurs par défaut) :

    Autres dégradations

    Certaines corrections induisent peu d’effet « peigne » mais une réduction de l’histogramme.

    Augmenter le relief

    Les histogrammes suite à une augmentation du relief :

    Ce qui nous oblige à réaliser un « ajustement haut de l’histogramme » ce qui ramène l’effet de peigne ci-dessous :

    Calibration

    La calibration des couleurs permet, à partir d’un échantillon de l’image, de ré-équilibrer les 3 couleurs RGB. Cet outil est utilisé quand la correction de par la balance des blancs est impossible ou qu’elle ne donne pas le résultat souhaité (scan d’une image jaunie par exemple).

    Les histogrammes post-calibration sont :

    On note sur le vert, une réduction à droite significative de l’histogramme.

    Corrections ne modifiant pas la dynamique

    La balance HSL

    • le réglage de la teinte ne provoque ni effet de peigne, ni réduction de l’histogramme
    • le réglage de la saturation idem,
    • le réglage de la luminosité provoque un effet de peigne.

    La netteté

    Cette correction crée 2 crêtes dans l’histogramme : aux tons les plus clairs (255) et aux tons les plus foncés (0).

    La correction du vignettage

    Pas d’effet visible.

    Le redressement de photo ou la correction de perspective

    Les histogrammes diffèrent légèrement du fait de la partie de la photo qui a été rognée lors de son redressement.

    Conclusion

    Appliquons plusieurs corrections successives sur notre photo :

    ++ Réglages de base - RGB= augmentation du bleu (15) et de la tonalité (1,15)

    ++ Correction Lumière - Niveau=1.45 - Seuil=138 – Tons foncés

    ++ Réglage température couleurs : +10

    L’histogramme a un effet « peigne » très marqué :

    Tentons de regagner de la dynamique par un lissage :

    Après un lissage gaussien 3x3 :

    Après un lissage gaussien 3x3 accentué (meilleure préservation des détails) :

    Dans ce dernier cas, l’histogramme reste un peu « perturbé ».

    L’essentiel en final dans nos manipulations, restera que le résultat nous plaise visuellement.

    L’histogramme est une aide ou un guide, mais il ne nous dira jamais si la photo est belle ou non à contempler.

    Quid des effets ?

    L’effet de peigne sur les effets spéciaux est normalement moins important pour l’opérateur, puisque certains effets nécessitent une altération de l’organigramme.

    L’histogramme ne s’avère plus un guide lors de l’application d’effets spéciaux.

    Les effets spéciaux sont guidés plus par le souhait artistique de l’opérateur, plutôt que par des contraintes techniques.

    En définitif

    Pour éviter tous les tracas du traitement de vos photos faites tout simplement attention lors de vos prises de vues.

    Si vous le pouvez, faites attention au cadrage et à la profondeur de champ. Correspondent-ils bien à votre souhait ?

    Avant de faire une série de photos, vérifiez tous les réglages de votre appareil et faites quelques photos tests que vous contrôlerez immédiatement (n’hésitez pas à « zoomer » les photos sur l’écran de contrôle de votre appareil s’il le permet). Si cela est possible, contrôlez les histogrammes de ces photos tests.

    Pour des photos que vous considérez comme essentielles (le plus souvent en terme de souvenirs) n’hésitez pas à doubler voir tripler vos photos en utilisant des réglages légèrement différent. Si votre appareil autorise le « braketting » utilisez-le.

    Vous verrez que plus vous progresserez et moins vous aurez besoin de retoucher vos photos.



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  • Sébatien a voulu photographier son pappy mais il n'a pris que ses mains. Malgré tout j'ai trouvé sa photo intéressante et j'ai voulu la mettre dans un contexte favorable : voila le résultat et je l'aime bien (zoom ...).


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